Le groupe chantier

Plusieurs centres socioculturels de la Vienne sont volontaires pour participer à l’expérience : le Centre socioculturel d’Ozon, la Maison pour tous de Châtellerault, le Centre socioculturel La Case, la Maison des 3 quartiers, la  maison de quartier SEVE.

L’équipe est constituée des directeurs ALSH participants à l’expérimentation, intervenants avec des degrés variables d’expérience et de connaissances de l’animation émancipatrice. Chaque personne présente sur le chantier devra participer au chantier et en sera donc animateur mais chacun aura également pour mission d’accompagner, de soutenir voire de former les autres là où il en a le goût, l’appétit, la capacité. Même si chacun vient avec une « dominante », nous visons une mobilité des fonctions individuelles et collectives : l’espace pour « faire ensemble » devrait nous amener à penser, douter, décider ensemble. A  ce titre, le chantier est autant un espace de pratique qu’un espace de formation et de recherche collectif. Cette équipe pense et expérimente de nouvelles façons d’animer un ALSH, identifie les dynamiques internes aux groupes (enfants, animateurs, parents…), produit « in situ » une réflexion sur l’expérience en cours. Pendant et après le chantier les membres de l’équipe se soutiennent mutuellement et expérimentent dans leurs centres.

Claire 

Centre socioculturel La case. “J’ai une équipe qui porte l’axe DPA. Pour moi, l’enjeu maintenant c’est de déterminer en quoi la participation des enfants est intéressante : quel intérêt ça a pour les enfants, pour les équipes, pour les parents.”

Laurence

Centre socioculturel d’Ozon – Responsable ALSH Ozon. “Au niveau du DPA, je ne me rends pas forcément compte de « quand je suis dedans », j’attends beaucoup de cette formation.”

Alice

Centre socioculturel La case“J’ai découvert la participation avec le BPJEPS des Francas et j’ai pratiqué ; les enfants sont acteurs et proposent des activités. Mais les animateurs sont rassurés avec un
planning donc l’enjeu pour moi c’est de progresser sur leur accompagnement.”

Valentin

Responsable de l’accueil de loisir maternelle. “J’ai vu des endroits ou on était sur « les choix de l’enfant », c’est mon lien avec le DPA. Je suis dans une structure qui défend ouvertement ces options. J’ai fait des formations qui m’ont donné des bases théoriques. J’attends de cette formation de trouver des moyens de mieux relier théorie et pratique.”

Pauline

Maison de quartier de Saint Eloi – Animatrice et directrice de l’accueil de loisirs des maternelles, en remplacement. “J’ai adhéré tout de suite à la question de l’autonomie, du choix de l’enfant et du respect. Beaucoup de repères visuels pour s’orienter et se déplacer dans la journée ; choix de l’activité et possibilité « de ne rien faire ». Ce que j’attends vraiment, c’est de voir si nos outils sont adaptés et sont « dans le DPA ». J’ai envie de théorie car on en a besoin pour aller plus loin.”

Rajah 

Centre socioculturel d’Ozon – “J’ai réfléchi avec l’exercice sur les petite et grande histoire, sur mon envie de bouger les lignes : j’ai envie d’être « la rencontre » dont parlera un enfant plus tard en faisant cet exercice. J’ai vécu une boucle : née ici, enfant ici, animatrice ici puis des enfants que j’ai eu sont devenus animateurs et s’occupent de mes enfants. J’aimerais, non pas sortir de la boucle mais sortir
de ma zone de confort.”

Roxanne 

Maison des 3 quartiers“Devenue responsable d’accueil de loisirs, j’aimerais faire avancer les choses mais si je n’ai pas les billes, je ne vois pas comment je vais pouvoir faire évoluer les animateurs,
donc d’abord devenir compétente. Je suis en tout début de mon travail sur le DPA.”

Laura 

Maison pour tous de Châtellerault – Directrice de l’alsh. “Je ne me retrouve plus trop dans ma pratique et j’ai envie de faire évoluer les choses ; comme Roxane, j’ai besoin de me former.”

Marie-Line

Centre socioculturel d’Ozon – responsable de l’Alsh. “Le terrain pour l’aventure, j’ai trouvé ça inimaginable…la liberté des enfants et je pense qu’on était peut-être dans le juste, avant de reculer au détriment des enfants. Je pense que cette formation peut nous remettre davantage au service des enfants.” 

Brahim

Centre socioculturel d’Ozon – coordonnateur enfance jeunesse. “Parcours accidenté, c’est le hasard qui m’a mené ici ; je suis resté longtemps dans les fonctions d’animation jeunesse. Moi je suis un enfant qui a bénéficié du DPA, avec le terrain pour l’aventure et je me suis rendu compte hier que j’étais quand même revenu dans des pratiques conventionnelles. J’attends de cette formation de pouvoir développer « une pratique éclairée » du DPA.” 

Pascal

Maison de quartier de Saint Eloi – Responsable secteur enfance. Maison créé il y a 4 ans. Il y est arrivé à l’ouverture. “On est dans une phase de développement. La place de l’enfant, j’ai travaillé là-dessus mais j’ai envie d’aller plus loin. Expérimentation menée sur le travail par les pairs/la médiation par les pairs. Je suis un pur produit de l’éducation populaire, je suis très autodidacte, avec « ses qualités et ses défauts ». Que faire d’autre que de l’accueil?”

Les comptes rendus de réunions du Groupe Chantier

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